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Le coût de l'ascension

L'ascension du Mont Blanc est un rêve qui n'est pas à la portée de tous. Il faut une certaine condition physique, mais aussi les moyens financiers. En effet, il faut débourser beaucoup d'argent pour :

* Eventuellement le voyage et l'hébergement pour ceux qui n'ont pas la chance d'habiter dans la région.

* Les remontées mécaniques : 60 euros pour le téléphérique de l’aiguille du Midi et 37 euros pour le TMB, le Tramway du Mont Blanc, qui monte au Nid d’Aigle.

* Les nuitées en refuge : jusqu'à près de 100 euros par personne et par jour au refuge du Goûter pour la nuit, le repas du soir et le petit déjeuner.

* Les services d'un guide auxquels il faut ajouter ses remontées mécaniques, sa nuit et ses repas au refuge (C'est au client de payer pour le guide). Un guide demande environ 700 à plus de 1400 euros si l'ascension se fait sur plusieurs jours après une initiation à l'alpinisme.

* Les vêtements et le matériel et, là aussi, il y en a pour cher, même s'il est possible de louer les chaussures et l'équipement d'alpinisme.

 

Il vaut mieux ajourner son départ pour avoir le temps de mettre de l’argent de côté afin de faire cette ascension dans de bonnes conditions de confort et de sécurité pour éviter l'épuisement, l'échec ou, pire, un accident. En effet, à vouloir faire des économies, on risque :

* D'acheter des chaussures ou des vêtements bon marché, mais inadaptés à la pratique de la haute montagne et avec lesquels on risque d'avoir mal aux pieds, d'être mouillé et d'avoir froid.

* De s'équiper de matériel de moindre qualité, donc peut-être moins sûr ou, pire, d'occasion. Les EPI (crampons, piolet, corde, baudrier...) servent à sauver la vie en cas d'accident, il ne faut pas faire d'économies là-dessus.

* De monter au Nid d'Aigle à pieds pour éviter de payer le TMB : on va s'épuiser avant d'arriver sur les glaciers, donc moins de confort et de plaisir et, surtout, plus de risques, car on chute plus facilement en cas de fatigue.

* De limiter les nuits en refuge, donc d'être mal acclimaté à l'altitude et de souffrir du mal aigu des montagnes, de prendre des risques en étant fatigué et en passant le couloir du Goûter aux mauvaises heures, quand il y a plus de chutes de pierres.

* De tenter l'aventure sans "formation" et sans guide, avec toutes les "chances" de ne pas parvenir au sommet et de se mettre en danger.